A propos de la circulaire me concernant diffusée à tous les profs de Belgique francophone
Bonjour,
Je fais un post pour parler de cette circulaire qui me concerne, diffusée aujourd’hui pour me salir. http://
Je pense qu’il s’agit ici de me salir à nouveau, comme cela a déjà été fait (sans succès) auprès de l’IFC: http://www.ifc.cfwb.be/
L’IFC a heureusement fait preuve d’indépendance, a, j’imagine, regardé les évaluations de mes formations et m’a gardé. Cela fait des années que des personnes travaillent à me discréditer et cherchent à me faire disparaître du paysage, sans succès. Pourquoi ? Parce que j’ai critiqué leur travail.
Ce qui ne va pas dans l’éducation aux médias en Belgique:
Quelques exemples:
Je donne des formations d’éducation aux médias, réseaux sociaux et à l’esprit critique depuis plusieurs années, et j’ai été très critique du CSEM et notamment de Média Animation, dont j’ai des retours réguliers sur la mauvaise qualité de leurs contenus, c’est d’ailleurs pour cette raison que je suis tant demandé dans les écoles etc.
Au niveau du CAV Liège, autre ASBL conseillée par le CSEM et financée par vos impôts, le directeur de ce centre d’éducation aux médias, il y a 2 ans, refusait d’investir dans internet. Je l’ai signalé au CSEM, on m’a répondu un truc du genre “On sait, c’est un vieux monsieur, il a fait beaucoup pour l’éducation aux médias en son temps, on peut pas le brusquer”. Je n’ai fait que dénoncer des vérités qui ont dérangé le CSEM. Je comprends que mes positions les dérangent, mais je pense qu’il y a le feu, que l’éducation à l’esprit critique est essentielle et qu’on court à la catastrophe si on considère que tout va bien.
D’ailleurs, une personne qui travaillait au CAV faisait ce site https://penser-critique.be sur son temps libre, puisque le directeur du CAV considérait que l’éducation aux médias c’était faire des brochures à laisser à l’accueil de l’ASBL. Internet ? Perte de temps.
La personne à l’origine du site penser-critique a fini par lâcher, faute de soutien.
Je sais que c’est désagréable à entendre pour les acteurs du milieu de l’éducation aux médias, mais je considère que le travail n’est pas bon la majorité du temps et qu’il y a même une certaine complaisance envers “le journalisme de caniveau” qui pour moi est à l’origine de la défiance des gens envers les médias traditionnels. Je pense qu’il y a quelque chose de pourri au royaume des ASBL qui doivent avoir une action concrète sur la société et bien souvent se touchent avec l’argent public ou font un boulot d’agence de communication plutôt que de faire ce pour quoi ils sont financés, de l’éducation aux médias, comme Media Animation.
Par ailleurs, voici ce qu’on trouve sur le site du CSEM quand on cherche des formations d’éducation aux médias: (On ne trouve aucun résultat, soit le moteur de recherche bug soit il n’y a rien comme offre de formations)
https://www.csem.be/eduquer-aux-medias/formations
(Je vous invite aussi à cliquer sur “Note à propos de la formation initiale”)
A propos du contenu de la circulaire:
Concernant ce que contient la circulaire, il est exact que j’ai été condamné personnellement pour avoir comparé un journaliste de Sudpresse à un caca en 2016 suite à une carte des musulmans de Belgique
A refaire, je ne traiterais plus un journaliste de caca, mais je pense que la dénonciation de ce type de méthodes (il était indiqué en une “découvrez combien il y en a DANS VOTRE COMMUNE!!!”) est nécessaire et fait partie de l’éducation aux médias que je considère comme un combat.
Autre condamnation, de ma société cette fois, pour “concurrence déloyale”, j’ai appelé au boycott des annonceurs des médias du groupe Sudpresse, comme le font les Sleeping Giants aux états Unis contre les discours de haine, pour ceci:
Il s’agit de putaclic sur les détails du viol d’une enfant.
La justice (tribunal du commerce) a considéré qu’appeler les annonceurs au boycott était de la concurrence déloyale, et que si je l’avais fait en mon nom propre ça aurait été juste un acte citoyen, j’en ai pris compte. Le fond du dossier n’a pas été abordé.
Le jugement se trouve ici: https://nordpresse.be/
Concernant le renvoi en correctionnel, encore une poursuite baillon du groupe Sudpresse pour avoir cette fois dénoncé le fait qu’ils publiaient l’adresse du magasin du père d’un terroriste du Bataclan (un homme innocent jeté en pature donc), sur une même Une où on parlait d’INVASION DE MIGRANTS à la côte belge basée sur une photo bidon représentant 3 migrants venus acheter des cigarettes en Belgique et étant ensuite retournés en France.
Ca n’a pas été jugé et j’espère bien être blanchi tellement cette histoire est absurde. On a d’un côté un journal subventionné qui a détruit la vie d’un homme déjà bousillé par ce qu’a fait son fils, et c’est moi qui me retrouve au tribunal.
Le père de Samy Amimour a d’ailleurs écrit un livre à 4 mains avec le père d’une victime du Bataclan.
Oui, c’est cet homme que Sudpresse a jeté dans la fosse à purin de ses lecteurs.
Tout ceci pour vous expliquer qu’il s’agit une fois de plus d’un réglement de compte à mon égard de personnes qui n’apprécient pas mes critiques envers l’éducation aux médias en Belgique telle qu’elle est réalisée actuellement.
Je vous invite à prendre contact si vous le désirez avec les institutions suivantes qui ont vu des formations en leur sein et à leur demander leur avis sur celles-ci.
Je tiens néanmoins à remercier la FWB pour avoir prévenu tous les professeurs de FWB qu’il existait des formations d’éducation aux médias donnée par une personne qui a pour ennemi Sudpresse, vu leur réputation je ne doute pas que cela va me permettre d’avoir encore plus de demandes de formations.
Si ça vous intéresse, voici mon offre de formation : https://vincentflibustier.com/formations-fake-news/
Cet article a été modifié en retirant l’accusation directe visant le CSEM puisque qu’il s’agit de suspicions de ma part.
S’il s’avère qu’effectivement il ne s’agit pas d’une volonté de leur part, mes excuses au CSEM et son président.